Le miso un ingrédient incontournable de la cuisine japonaise (et de mon frigo). Il s’agit d’une pâte souple qui résulte de la fermentation de graines de soja, de riz (sans gluten) ou d’orge. C’est un produit très riche en vitamines C et B12 ainsi qu’en minéraux (cuivre, manganèse, zinc). Il est également bien pourvu en protéines. J’utilise pour cette recette du miso « blanc » de riz, de couleur jaune pâte, à la saveur douce. Le miso se conserve très bien au réfrigérateur après ouverture. Je garde plusieurs mois dans un pot hermétique, et me sers au fur et à mesure de mes besoins. Je l’utilise pour préparer ma soupe miso shiro, mon poulet au miso, assaisonner mes steaks veggie… et depuis peu, pour réaliser cette recette de sauce au miso toute simple. La teneur en sel du miso est élévée. Utilisez-le avec parcimonie et goûtez toujours vos préparations avant d’y ajouter une nouvelle cuillerée de ce condiment japonais.
Toutes les archives de la catégorie ‘Recettes du Japon’
Sauce au miso blanc (pour légumes sautés)
lundi 16 février 2015Steak de thon sauce teriyaki
jeudi 10 juillet 2014La sauce teriyaki est une spécialité japonaise à base de sauce soja, mirin (saké sucré) et de saké. Elle se cuisine aussi bien avec du poulet, du boeuf que du poisson. Le secret de réussite de la recette du thon (albacore) à la sauce teriyaki réside dans la cuisson du poisson. Elle doit être très brève, afin de conserver le coeur du thon rouge, très tendre. Le thon trop cuit devient sec. Pour ne prendre aucun risque, vous pouvez « snacker » brièvement le thon sur chacun de ses faces, le débarrasser sur une assiette et faire prendre la sauce teriyaki dans la poêle avant d’y replacer les steaks de thon. Ainsi leur coeur restera cru et bien moelleux.
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Tofu maison
mardi 24 juin 2014Depuis mon retour du Japon, je cuisine régulièrement du tofu à la maison. Sans pour autant retrouver la saveur de celui goûté au pays du soleil levant : extra-frais, fondant, goûteux… Puis je suis tombée sur la recette de tofu maison de Châtaigne, elle aussi en quête d’authenticité après son voyage au Japon. Sur Internet, plusieurs recettes expliquent comment réaliser le tofu à partir des graines de soja. Comme Châtaigne, j’ai opté pour l’option « facile et rapide » en utilisant du lait de soja bio acheté en brique. L’ingrédient magique dans cette recette s’appelle le nigari. Il s’agit de chlorure de magnésium. J’en ai trouvé un sachet de 100 g chez Satoriz (moins de 2€). Le nigari permet de faire cailler le lait de soja, comme la pressure ou le citron font cailler le lait de vache. J’ai aussi ajouté de l’agar-agar dans ma préparation. Je ne saurais dire si c’est grâce à ce gélifiant naturel que mon tofu avait bonne tenue. Je réessaierai sans, pour comparer. Pour égoutter mon tofu maison, j’ai utilisé trois petits pots récupérés sur des mini faisselles. Si vous êtes un grand consommateur de tofu, vous pourrez utiliser un égouttoir spécial tofu, en plastique ou en bois, de plus grande taille. Cet égouttoir rectangulaire, avec presse, s’achète en épicerie japonaise ou sur le net. A défaut, un chinois (= passoire à grille fine) fera l’affaire. Le tofu prendra alors une forme de dôme, moins conventionnelle, mais aura la même saveur. Une saveur qui n’a rien de comparable avec les blocs de tofu sous vide du commerce… Pas sûr que j’en rachète, d’ailleurs !
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Salade de nouilles soba, crème à l’avocat
jeudi 15 mai 2014Les nouilles soba sont des pâtes japonaises à base de farine de sarrasin. Depuis mon séjour au Japon, je les déguste essentiellement froides. C’est ainsi qu’elles sont traditionnellement consommées sur l’archipel nippon. Dans cette recette, je lie mes pâtes au sarrasin avec une sauce crémeuse à l’avocat, parfumée au gingembre frais et à la sauce soja. Je relève le tout avec un peu de tabasco. Dans la recette originale, cette salade est servie avec du pak-choy, un petit chou asiatique. Ici, j’ai opté pour de la tomate concassée.
Une mise en garde : cette salade n’est pas glutenfree, car les nouilles soba proposées dans le commerce sont souvent réalisées en partie avec de la farine de blé. Si vous êtes intolérant au gluten, vérifiez bien les étiquettes.
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Langues de « mat-chat »
lundi 28 avril 2014J’ai ramené un pot de thé matcha de mon voyage au Japon. Il faut dire que là-bas, il est plus abordable que dans nos maisons de thé françaises. Il s’agit de matcha de bonne qualité, destiné à être bu après avoir été battu à l’aide d’un petit fouet en bambou. Ce n’est pas ce thé que j’ai utilisé pour réaliser cette recette de langues de chat au matcha, mais un thé matcha de qualité inférieure, destiné à la pâtisserie. J’ai copié-collé ma recette de langues de chat traditionnelles, en y ajoutant simplement une cuillerée de matcha et quelques gouttes de colorant alimentaire afin de renforcer la couleur jade de mes biscuits. J’utilise un œuf entier dans cette recette et non uniquement des blancs, comme dans ma recette de tuiles aux amandes… qui se déclinent sans doute très bien au matcha également.
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Hochija tea latte
jeudi 24 avril 2014J’ai goûté cette boisson chaude made in Japan au Starbucks de la gare de Tokyo. De quoi s’agit-il ? D’un Latte (« lait ») chaud et mousseux, dans lequel infuse du thé grillé : le Hojicha japonais. A Tokyo, lors de ma visite du temple Zojoji, l’odeur de ce thé en train d’être torréfié avait titillé mes narines. Griller du thé vert… quel gâchis ! Bien au contraire. Il s’agit là d’une façon d’apporter un intérêt gustatif à un thé de qualité moyenne (« bancha », voir photo ci-dessous), issu de la dernière récolte avant l’hiver.
Je connaissais le hojicha avant mon séjour au Japon. Faible en théine, j’aime le déguster en soirée, avant ou après le repas. Pour le savourer en « tea latte » façon Starbucks, je me suis servie de la buse de ma machine à expresso. Elle permet de faire mousser facilement le lait. J’ai saupoudré mon latte de kinako, poudre de soja grillée, découverte à la boulangerie parisienne Aki, rue Sainte-Anne à Paris. La saveur maltée de cette poudre s’accorde bien avec le côté torréfiée de la boisson. J’ai ramené un sachet de kinako du Japon, mais vous en trouverez facilement dans les épiceries japonaises. A défaut, saupoudrez votre hochija tea latte d’une pincée de thé grillé finement broyée.
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Makis au thon cuit
mercredi 22 janvier 2014Ces makis au thon cuit sont destinés à toutes le personnes qui n’aiment pas le poisson cru (maman, si tu m’entends), celles qui ne sont pas autorisées à en manger (femmes enceintes, levez-vous !) et celles qui, comme moi, n’arrivent pas à mettre la main sur du thon frais. Ici en Autriche, cela n’a rien d’évident… Bien sûr, si vous avez un poissonnier pas loin de chez vous, remplacez le thon cuit par du thon frais (albacore) ou encore du saumon. Préparez ces makis au thon le jour même de l’achat de votre poisson et conservez-les maximum 24 heures au réfrigérateur, soigneusement emballés dans du papier film. L’avocat peut éventuellement être remplacé par du concombre et le thon cuit par du surimi, comme dans ma recette de makis californiens.
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Gyozas, raviolis japonais
mardi 21 janvier 2014Les gyozas, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de raviolis japonais à la pâte fine, garnis de viande de porc haché et de chou. Lorsque j’habitais à Paris, nous avions pour habitude de nous partager une portion de gyozas lorsque nous nous installions chez Laï-Laï Ken, rue Sainte-Anne. Cette rue est connue dans la capitale pour sa concentration en restaurants japonais populaires. Les tables nippones gastronomiques (Kaiseki) sont situées ailleurs. C’est après avoir dégustés des gyozas dans un restaurant japonais à Salzburg (Autriche), que j’ai eu envie d’apprendre à les faire. J’ai déniché les disques de pâtes dans une épicerie asiatique et me suis mise en quête d’une recette de gyozas sur internet. Voici la recette des gyozas japonais que j’ai réalisés à la maison, en mixant diverses préparations. En milieu de cette recette, je vous propose également une courte vidéo du pliage des gyozas pour vous faciliter la tâche.
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Ramen de crevettes citronnelle-gingembre
jeudi 5 décembre 2013Sain, parfumé, complet, le ramen (prononcez « lamen ») est un plat japonais que nous préparons souvent le soir à la maison. Ramen de boeuf, ramen de poulet, ramen de crevettes… Difficile de dire lequel nous préférons ! Nous avons goûté pour la première un ramen dans un restaurant de la rue Sainte-Anne, à Paris. Le bouillon était bien plus gras, car cuisiné avec de la graisse de porc. Ici, j’ai opté pour un bouillon cube de légumes, plus léger. Pour avoir toujours de la citronnelle et du gingembre sous la main, je les congèle en tranches et les plonge encore congelés dans mon bouillon, pour le parfumer.