Le tofu, tel qu’on l’achète en magasin bio*, est assez fade, pour ne pas dire insipide. Rien à voir avec le tofu fraîchement pressé tel qu’on peut le savourer au Japon (j’y retournerai un jour #PromesseÀmoiMême). Je considère le tofu ferme comme une base. Une toile vierge sur lequel on va imprimer des saveurs pour en faire un tableau alléchant. La plupart du temps, je hache mon bloc de tofu pour le transformer en « steak » végétarien, agrémenté de légumes de saison. Dernièrement, je l’ai préparé sous forme de blanquette végétarienne, en le coupant en dés, comme ici, dans cette recette de papillote de tofu. Je l’ai repérée dans le Vital Food n°6 (celui du printemps) et l’ai adaptée avec ce qu’avais sous le coude : pas de chou pointu pour moi, mais un oignon nouveau. Monsieur Cookismo a beaucou aimé, moi aussi. Mariné et cuisiné comme cela, le tofu, ça a quand même plus de gueule (et du goût).
* J’achète uniquement du tofu bio, d’origine française ou autrichienne (pays où je vis). Ainsi, pas d’OGM en vue et une culture plus respectueuse de l’environnement. J’évite le tofu vendu en épicerie asiatique. On ne sait pas trop d’où il vient, ce qu’il contient et dans quelles conditions il a été produit…