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Avant de devenir la capitale de la France, Paris fut celle du fourmillement intellectuel et culturel des siècles durant. Il n’est pas étonnant que ce haut-lieu de la vie sociale fut le berceau du premier café français. Un café où chacun peut encore venir se restaurer aujourd’hui. C’est ce que m’a rappelé mon almanach ce matin

En 1672, un Arménien ouvre le premier débit de café sur la place Saint-Germain à Paris. La Maison Caova est une copie fidèle des café de Constantinople, où l’on se consommait que ce breuvage. Mais le créateur des cafés parisiens et le Sicilien Francesco Procopio qui fonde en 1686 un café proposant boissons, sorbets et gâteaux. Il affichait également les nouvelles du jour. Situé alors en face de la Comédie-Française, Le Procope vit défiler nombre des écrivains de la capitale. Il reste aujourd’hui l’un des rendez-vous des arts et des lettres.

Le café Procope est aujourd’hui un restaurant situé au numéro 13 de la rue de l’Ancienne Comédie (rue des Fossés Saint-Germain à l’époque) à Paris. Parmi les grands noms de la littérature qui le fréquentaient, on peut citer De la Fontaine, Voltaire, Rousseau, Beaumarchais, Balzac, Hugo ou encore Verlaine. Au siècle des Lumières, c’est au tour de Diderot ou d’Alembert de venir s’y restaurer. Pendant la Révolution française, Le
Procope accueille notamment Danton, Marat et Robespierre.
Aujourd’hui, les vestiges de ces époques sont présents sur les murs du restaurant, sous forme de décrets, lettres et objets historiques.

Sources :
• Almanach « Ça m’intéresse », 365 questions/réponses pour aiguiser sa curiosité, édition 2006,  page du 15 mars
• Site du restaurant Le Procope