Romans culinaires, mes lectures gourmandes

Oct 25, 2012 | 2 commentaires

J’ai un faible pour les romans qui ont pour toile de fond l’univers culinaire. Après ma déception suite à ma lecture de Baiser sucré de Donna Kauffman, j’ai eu envie de vous présenter les livres gourmands qui m’ont laissé un bon souvenir. Si vous avez en tête d’autres romans culinaires qui n’apparaissent pas dans cet article, je vous invite à partager leurs références dans la partie commentaire, tout en bas. Je les lirai bien volontiers !

Bazar magyar de Viviane Chocas

Un roman mijoté à la hongroise

“Parfois, il suffit de manger pour que tout, ou presque puisse être dit. Pour Klara, c’est une aubaine, car Zsuzsa et Péter, ses parents, ne lui ont rien transmis de leur histoire restée cadenassée derrière le rideau de fer. Seule concession à leurs origines, la cuisine de Zsuzsa entre goulasch et Tokay. Klara chérit ce lien. Son alphabet intime, ce sont ces voyelles paprika, ces consonnes galuska,  ces accents graves au goût de nos aigus à l’amertume du concombre. Pour le reste – l’exil en 1956, la famille, le Danube ), elle va tout imaginer, recomposant ainsi son identité, son “bazar magyar”. Un livre qu’une fois goûté, on garde en mémoire et en bouche. Quatre recettes de cuisine hongroise, figurent en fin de volume.

Mangez-moi d’Agnès Desarthe

Ouvrir son restaurant, tout un programme

“Myriam est un peu perdue, un peu fantaisiste et un peu rêveuse. Un beau jour, elle décide d’ouvrir son restaurant. A sa propre surprise, “Chez moi” devient vite le rendez-vous incontournable des habitants du quartier, le havre chaleureux où tout le monde se retrouve. Dans sa cantine, Myriam ouvre l’appétit et délie les esprit, avec l’instinct, la grâce et la sensualité des artistes aux fourneaux…”

Chocolat amer de Laura Esquivel

Un peu de magie dans la cuisine

“Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion.
A cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux, un pouvoir destructeur. Chocolat amer, adapté en fil sous le titre Les épices de la passion, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde.”

La colère des aubergines de Bulbul Sharma

Des nouvelles épicées à l’indienne

“Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort… : quelques titres de ces récits donnent un avant-goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d’odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d’une maisonnée indienne, soulignent le rôle déterminant qu’y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées au vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d’amour, d’enfance qui ont parfois la violence du désir ou l’amertume de la jalousie. Mais les véritables héroïne sont ces recettes : qu’il s’agisse de confectionner un picole de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d’aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l’alchimie des aromates indiens.

Vie et passion d’un gastronome chinois de Lu Wenfu

Saveurs de Chine

“Ce roman se déguste une serviette autour du cou. La journée commence bien. Invité à partager le petit déjeuner de Zhu Ziyz, laissez-vous réchauffer par un bol de nouilles al dente, avec des crevettes sautées en accompagnement. Que diriez-vous d’un plat de rouleaux de poisson aux oeufs de crevettes, à moins que vous ne préfériez une assiette d’oie braisée au marc de vin ? Et si vous goûtiez plutôt ces tendre coeurs de légumes aux miettes de crabes ou ce jarret de porc confit au sucre glacé et ambré ?
Ce sont quarante années de vie chinoise autour de la table qui sont évoquées ici, témoignant de la survie des traditions culinaires envers et contre toutes les turbulences du communisme en Chine. En pénétrant dans l’existence de deux personnages ennemis que les circonstances ont réunis par mégarde, vous ne cesserez d’être tenus en haleine par la véritable héroïne du romain : la gastronomie. Pour elle, le “capitaliste” Zhu Ziye sacrifie tout. Contre elle s’acharne Gao, moraliste épris de justice révolutionnaire. ”

Biographie de la faim d’Amélie Nothomb

De la surfaim à l’anorexie mentale

“L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs d’enfance au Japon et en d’autres lieux où l’a conduite la carrière de son père diplomate. Au coeur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible. Un récit pudique et sincère, qui manie l’humour noir et la provocation”.

Une gourmandise de Muriel Barbery

La quête d’une saveur

“Le narrateur est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses. Il est sur le point de mourir, le sait et n’en a cure. Au crépuscule de sa vie, il est en quête d’une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d’enfance, un mets original et merveilleux dont il pressent qu’il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accomplis. Alors il se souvient. Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools… Il se souvient – et il ne trouve pas. Pas encore.”

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Catégories : Article // Livres gourmands

2 Commentaires

  1. Cécile Sweet Kwisine

    Tiens, les grands esprits se rencontrent!!! Je comptais écrire quelque chose sur le meme thème :-)
    Moi aussi j’aime lire, et j’aime la cuisine. Je n’aime pas forcément le livres qui parlent du milieu de la cuisine mais les romans où la nourriture prend une place importante et est un personnage en tant que tel. Je pense aux romanciers sud américains comme Jorge Amado et d’autres. Je pense aussi à un roman que j’ai lu l’année dernière dont j’ai oublié l’auteur mais qui s’appelle “le voyage de 100 pas”. Mais le dernier livre que j’ai lu qui m’a mis l’eu à la bouche est “dernière nuit à Twisted river” de John Irving!!! Ton article touche son but!!! Tu peux si tu veux voir sur mon blog les extraits de films (et oui) que j’adore et qui “parlent” de nourriture :-))

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    • Christelle

      Merci pour ton message Cécile ! Je mets sur la liste de mes prochaines lectures les livres dont tu parles ici ;)

      Réponse

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