Portrait Christelle - CookismoCookismo c’est moi, Christelle. Trentenaire, Alsacienne d’origine, biberonnée au #kouglof, #bretzel, #baekehoffe et autres savoureuses (mais pas très saines) recettes made in Alsace. J’ai piloté pendant trois ans la rédaction Cuisine du Journal des Femmes avant et m’installer en 2013 à Salzburg (Autriche). Nouveau pays, nouveau statut : celui de journaliste & consultante freelance. Je collabore notamment avec les magazines Vital Food et Top Santé, ainsi qu’avec des sites web traitant de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi sommes installés à Bordeaux. 

D’où te viens ton appétit pour la cuisine ?
Je suis tombée dans la marmite lorsque j’étais lycéenne. Des cookies et muffins de mes débuts (Cookies, Cookismo… peut-être bien que le nom vient de là), je me suis ensuite engagée dans “l’aventure du goût”. Je suis en veille constante dans le secteur de la gastronomie et, depuis 2014, suite à des soucis de santé, dans celui la nutrition. J’explore les cultures culinaires, décrypte les tendances, teste des associations de saveurs, et pars dès que je le peux à la découverte des cultures culinaires du monde. La diététique (à l’opposé du régime) et le “bien manger” (sain et gourmand) sont pour moi essentiels. Être en forme et préserver sa santé passe aussi par le contenu de notre assiette. J’en suis convaincue.

Aussi y a-t-il peut-être une part de génétique à mon goût pour la cuisine : ma grand-mère polonaise, Babcia Aline, est un vrai cordon-bleu. Les moments passés en cuisine avec elle me manquent. Ils se font plus rares, distance oblige. Vous trouverez plusieurs de ses recettes sur mon blog.

Que t’apporte la cuisine ?
Je suis une créative et m’épanouis en faisant travailler mes mains, mon imagination. La cuisine n’a pour moi de limites que celles que l’on s’impose, consciemment ou non. Cuisiner, c’est oser s’exprimer. Dépasser ses appréhensions. Mon jeu favori : trouver la combinaison adéquate entre les ingrédients à disposition pour obtenir quelque chose de bon. Si en plus le résultat titille la pupille, c’est encore mieux. Un plat se savoure d’abord avec les yeux.

Je cuisine selon l’humeur, selon les goûts de mes convives.  Le résultat plait, parfois non. Pas toujours évident de taper dans le mille. L’essentiel est l’intention, celle de faire plaisir. De se faire plaisir aussi.  Je ne considère pas la cuisine comme un lieu de compétition, si ce n’est qu’avec soi-même. Il y a des ratés ? C’est humain. J’apprends aussi de mes erreurs.

Ma cuisine du quotidien est plutôt tournée vers le végétal. Je consomme peu de viande et lorsque je le fais, je choisis de la volaille, issue d’élevage bio et/ou local. J’adore les fruits de mer… et je regrettais de ne pas en trouver en Autriche, où j’ai vécu près de quatre ans.  Je me rattrape, maintenant que je vis à Bordeaux.

Pourquoi as-tu créé ce blog ?
Pour des raisons pratiques avant tout. A la fac, je faisais souvent des allées et venues entre l’Alsace et Paris. J’avais pris l’habitude de prendre en photo et de rédiger toutes les recettes que je préparais sur Word et d’enregistrer le tout sur une clé USB, pour pouvoir retrouver facilement mes recettes fétiches. Bien plus léger à transporter que mes kilos de classeurs et de livres de cuisine…

Quand as-tu créé Cookismo ?
A la fin de mes études de journalisme, en 2010, j’ai profité de mon mois de congés avant d’attaquer mon premier boulot de JRI à France 3 Dijon pour me lancer dans la création de ce blog, avec l’aide de Monsieur Cookismo, pour le côté “technique”. J’avais archivé beaucoup de recettes depuis le lycée. Je les ai publiées au fur et à mesure.

“La cuisine ? Un langage universel !”


Quel est l’objectif de ton blog ?

C’est peut-être un lieu commun, mais l’objectif de Cookismo est avant tout partager, de donner des idées pour les repas du quotidien. Des recettes saines, autant que possible, qui ravissent le palais et apportent à notre corps tous les nutriments dont il a besoin. Je trouve l’inspiration sur les blogs culinaires, dans les magazines, sur des sites, en discutant avec des passionnés… Je trouve normal de partager à mon tour les recettes qui m’ont plu, mes découvertes culinaires, mes voyages gourmands (ou “food trip”), bonnes adresses. Toujours en citant mes sources. Je n’ai pas la prétention d’avoir tout inventé. Et lorsqu’une personne à l’autre bout de la France ou du monde teste et apprécie l’une des mes recettes, c’est une belle récompense. Cela va dans les deux sens. La magie de l’internet… La cuisine, c’est un langage universel.

Les photos que tu prends, est-ce une contrainte ou un plaisir ?
Un plaisir ! Même si parfois mes plats ont le temps de refroidir avant que je trouve le bon angle de prise de vue. Au lancement du blog, je prenais mes photos avec un appareil compact, en mode macro. Il m’accompagnait toujours lorsque j’étais en en vadrouille et je le dégainais bien souvent au restaurant. À la maison, j’utilise un appareil réflex. J’ai également acquis un pied. Ça change tout. Les clichés sont de meilleure qualité, et je ne cesse de progresser. Désormais, je photographie mes plats avec mon tout premier smartphone, acquis en 2017, et partage mes clichés sur mon Instagram

Un message pour tous ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner ?
Il n’est pas nécessaire de passer des heures en cuisine pour se régaler. Il suffit d’un détail pour changer radicalement un plat.  Une pincée de safran, de curry ou quelques herbes fraîches dans une sauce à la crème (végétale, pour moi) peut changer un plat de pâtes (ou riz complet) par exemple. Le plus dur, c’est d’avoir l’idée… Mais cela vient avec la pratique (promis) et la veille, notamment des réseaux sociaux qui fourmillent d’idées au quotidien. 

Pour me contacter : redaction[at]cookismo[point]fr

[mise à jour novembre 2017]