C’est grâce à son couvercle que l’autocuiseur accélère la cuisson des aliments. En chauffant la cocotte-minute, on porte en effet son eau à ébullition, c’est-à-dire à 100°C. Sans couvercle, l’eau va rester à cette température, même si on augmente le feu. Mais une fois le couvercle bien fermé, la vapeur d’eau qui se forme dans la cocotte élève notablement la pression du récipient, sans toutefois dépasser un certain seuil, grâce à la soupape de sécurité. Or, à cette pression plus forte, l’eau bout vers 120°C : les aliments vont ainsi cuire à une température plus élevée que la normale et donc plus vite.
Le scientifique français Denis Papin est considéré comme le père de l’autocuiseur. Il a mis au point à la fin du 17e siècle un « digesteur d’aliments » : une marmite métallique à parois très épaisses, disposant d’une soupape de sécurité et d’un couvercle à pression.
La première « vraie » cocotte-minute aurait été conçue dans les années 1920 à Boulogne-Billancourt par les frères Lescure. Elle est la star du Salon des Arts Ménagers de Pais en 1926.
En France, la société SEB (Société d’emboutissage de Boulogne), propriété à l’époque des frères Lescure, dépose la marque « Cocotte Minute » dans les années 1950 et commercialise sa première une cocotte adaptée aux ménages en 1953. Une petite révolution.
Aujourd’hui, le mot « cocotte-minute » est utilisé de manière générique pour désigner un autocuiseur.
Sources :
– Almanach « Ça m’intéresse », 365 questions/réponses pour aiguiser sa curiosité, édition 2006, page du 1er octobre
– Site « Invention Europe » : voir
Coucou j’adore vos recettes elles sont suculentes un gros merci
Merci pour votre gentil mot ! À très vite.