Avant de déménager, j’essaie de vider au maximum mes placards… Je suis tombée sur un demi sachet de préparation pour crème pâtissière, que j’avais utilisé en début d’année pour réaliser une frangipane. Depuis le temps que je voulais préparer un chinois – une brioche en forme d’escargot garnie de crème pâtissière – c’était donc le moment ! Je me suis inspirée de la recette du chinois citron-framboises de Minouchkah du blog Passion culinaire pour réaliser cette brioche, vraiment très moelleuse… Comme je n’avais pas de framboises en stock, j’ai opté pour les myrtilles séchées ramenées du Québec. Si vous souhaitez réaliser un chinois “classique”, n’ajoutez pas de zeste de citron dans la crème pâtissière et remplacez les myrtilles par des raisins secs, réhydratés dans du thé et bien égouttés.
Recette du chinois à la crème pâtissière
Préparation : 25 min • Repos : 1h30 à 2h30 h • Cuisson : 25 min
Ingrédients pour 1 grand chinois (30 cm) : 350 g de farine 2 oeufs 8 cl de crème 80 g de beurre doux 1 sachet de levure déshydratée (si spéciale brioche, 5 g suffisent = 3/4 du sachet) ou 16-18 g de levure fraîche 50 g de sucre Pour la garniture : 25 cl de crème pâtissière 1 citron non traité 1 poignée de myrtilles séchées (ou cranberries) |
… ou pour 2 petits chinois (22-24 cm) : 500 g de farine 3 oeufs 10 cl de crème liquide 100 g de beurre doux 1 sachet de levure déshydratée ou 22-24 g de levure fraîche 70 g de sucre Pour la garniture : 35 cl de crème pâtissière 1 citron non traité Myrtilles |
Préparation du chinois à la crème pâtissière citron-myrtilles
Mélanger la farine avec le sucre et le sachet de levure déshydratée.
Placer le tout dans le bol du robot pétrisseur.
Faire fondre le beurre avec la crème et verser le tout sur la farine. Attention, le mélange ne doit pas être trop chaud, sous peine de “tuer” la levure.
Ajouter les oeufs.
Actionner le robot muni d’un crochet pétrisseur pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne, jusqu’à ce que la pâte à brioche se détache du bol. Lorsque c’est le cas, augmenter légèrement la vitesse du robot pendant quelques minutes.
Retirer la pâte du bol et la placer dans un saladier légèrement huilé. Si deux brioches sont réalisées, diviser la pâte en deux et laisser pousser chaque boule dans son propre saladier.
Couvrir avec un torchon propre et laisser doubler de volume pendant une à deux heures, selon la température de la pièce.
Préparer la crème pâtissières selon les indications du paquet (avec 25 cl de lait, 1/2 sachet de préparation suffit) et ajouter le zeste du citron.
Vous pouvez préparer votre crème pâtissière maison, en suivant la recette dans ma fiche galette à la frangipane.
Couvrir d’un film étirable, posé au contact de la crème pâtissière pour ne pas qu’elle croûte.
Étaler la pâte à brioche en un rectangle de 35 cm de longueur environ (pour un seul chinois).
Répartir la crème pâtissière, en conservant un espace de 2-3 cm tout autour.
Parsemer de myrtilles sèches (ou pourquoi pas fraîches).
Rouler le tout, de manière à obtenir un boudin de 35 cm de longueur.
Couper ce boudin en 8 à 10 portions égales à l’aide d’un couteau bien affûté.
Les disposer dans un moule à manquer de 30 cm de diamètre, en laissant un petit espace entre chaque “escargot”. Mon moule était un peu petit, deux “escargots” ont cuit tout seuls sur une plaque, à côté du chinois.
Laisser lever la brioche pendant 15 à 30 minutes, jusqu’à ce que les “escargots” se touchent.
Enfourner le chinois à 180°C pendant 25 minutes.
Laisser la brioche tiédir avant de la démouler sur une grille.
Avant qu’il refroidisse, badigeonner le dessus du chinois avec un sirop encore chaud, réalisé avec 25 g de sucre et 15 g d’eau (juste porté à ébullition pendant 2 minutes), de manière à glacer la brioche. Laisser sécher le sirop.
Déguster le chinois lorsqu’il a refroidi.
Couvrir la brioche avec du papier film une fois entamé, afin de conserver son moelleux.
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
Il est superbe ton chinois !
Hummm j’adore le chinois… et ta recette me donne envie d’en refaire ;-)
Bisous
J’ai une large préférence pour ta version que la recette classique! Il est magnifique!
Merci ! :-) La pâte utilisée dans cette recette est top. Je vais m’en servir comme base pour réaliser d’autres brioches/chinois. Le prochain : crème pâtissière à la pistache et pépites de chocolat ^^
IL est vraiment beau et bon à manger ! avec citron et myrtilles j’avais pas pensé, j’ai des groseilles au congèl, je vais demander à Céline d’en faire un ! lol !
Hummm avec les groseilles, ce sera sans doute délicieux ! Tu m’enverras la photo de ton chinois ? :-)
Pour l’instant, rien n’est fait, mais promis, je ferais une photo du chinois aux groseilles ! Par contre, je crois que je vais donner ta recette à mon boulanger, car je lui ai demandé un chinois à la place de la brioche, et ce qu’il m’a livré n’est vraiment pas bon : trop compact, lourd et peut-être même pas bien cuit !
merci pour la recette
Pour faciliter la recette, vous pouvez réaliser la crème pâtissière avec de la poudre à flan toute prête, à diluer dans du lait, que vous trouverez dans le commerce.
Je viens de tester cette recette de brioche à la crème d’amande, et elle est tout simplement délicieuse… Merci !
Le “Chinois” est sans hésité ma brioche préférée. Comme d’habitude je ne fais pas vraiment dans la légèreté. En effet cette brioche en plus d’être au beurre est garnie d’une crème pâtissière est de pépites de chocolat ou de raisins. Mais tout comme le Buchteln, on peu la décliner de plusieurs façons : le fameux chinois à la crème d’amande made in Manue et celui au pralin . Bien sur outre le faite que cette brioche soit garnie généreusement de crème, elle a une texture moelleuse, légèrement humide et sa mie est filante et aérienne à souhait. C’est d’ailleurs ce qui fait sa différence. Au goûter comme au petit dej, elle est d’autant plus savoureuse trempée dans le café ou dans le chocolat chaud. Le “chinois” se conserve quelques jour à condition d’être emballé dans un film etirable mais qu’on se le dise c’est quand même meilleur tout juste tiède à la sortie du four.