Non, ceci n’est ni une crêpe épaisse, ni un pancake géant. C’est un gâteau, un vrai, avec la texture moelleuse et aéré qu’on lui connaît. Un gâteau cuit à la poêle. C’est économique, pratique, et ça évite d’avoir à allumer le four lorsqu’il fait déjà 30°C dans l’appart (bon, là, on en est loin, mais qui sait, cet été, peut-être ?). Une idée trouvée dans le dernier numéro de Vital Food (été 2016) et arrangé à ma sauce : j’ai troqué la farine et la fécule de maïs de la recette d’origine par de la farine de riz semi-complète et de l’arrow-root et ai utilisé du sucre bouleau (xylitol) qui me restait dans un pot plutôt que du sucre de canne. Le miel ou le sirop d’érable auraient été un autre compromis.
Gâteau sans four, gâteau toujours
Ma crainte, avec cette technique de cuisson, était d’obtenir un gâteau complètement cramé sur le dessous. J’avoue que sur ce premier essai, on était à la limite (fond brun, mais pas noir). D’où l’importance de cuire son gâteau sur le plus petit feu possible, quitte à rallonger sa durée de cuisson. Ici, 45 minutes ont été nécessaires, car j’ai utilisé des fruits congelés, qui ont refroidi la pâte. La recette originale indique 25 min. Le plus simple est encore de surveiller la cuisson de son gâteau à la poêle en soulevant le couvercle toutes les 10 min (5 min, sur la fin) et de la stopper dès que le dessus du gâteau est pris (on tâte avec le doigt). J’ai utilisé une poêle à revêtement anti-adhésif de 22 cm de large pour cuire mon gâteau. Le temps de cuisson peut être plus ou moins long selon le diamètre utilisé. En tout cas, j’adopte cette technique de cuisson pour cet été : gâteau à la poêle aux abricots et romarin, ça me tente bien !