La truffe est devenue rare, car ses exigences biologiques (terrain, entretien, climat…) ont longtemps été méconnues. A partir de 1870, elle a remplacé la vigne dans de nombreux vignobles ravagés par le phylloxéra. Mais, avec l’exode rural, l’entretien des truffières n’est plus assuré, et les tracteurs finissent de saccager ces terrains à l’équilibre si fragile. Depuis 1945, on déplore une pénurie de truffe devenue un produit de luxe. On ne récolte plus que 30 à 50 tonnes de truffes par an, soit 3% environ de la production d’avant 1914.
On trouve des marchés aux truffes dans le Vaucluse, la Drôme et les Alpes de Haute-Provence notamment. Attention aux “bonnes affaires”, qui en sont rarement… Pour choisir sa truffe, il faut la toucher, pour s’assurer qu’elle est bien ferme, et la humer. Une truffe sans odeur est une truffe qui n’est pas assez mûre. Une fois achetée, la truffe se conserve maximum une semaine au réfrigérateur dans un bot en verre hermétiquement fermé. Laissée à l’air libre, elle perd de sa saveur et embaume le frigo.
Sources :
– Almanach « Ça m’intéresse », 365 questions/réponses pour aiguiser sa curiosité, édition 2006, page du 20 décembre
– Cuisine actuelle n°253, janvier 2012
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
0 commentaires