Lorsque les quetsches alsaciennes du jardin de mes parents s’acoquinent avec les délicates mirabelles de Lorraine et la saveur suave de la cannelle, cela promet des tartines terriblement réconfortantes… J’ai utilisé ici la technique de Christine Ferber, la “fée alsacienne des confitures”, pour réaliser cette recette de confiture de quetsches et mirabelles à la cannelle. Inratable ! Je n’ai pas mis d’indication de quantités, car je verse ma confiture dans des pots de diverses tailles, récupérés ça ou là tout au long de l’année. Je les stérilise dans les faisant bouillir quelques minutes (pot et couvercle) dans de l’eau additionnée de vinaigre d’alcool.
Recette de la confiture quetsche-mirabelle à la cannelle
Préparation : 30 min • Repos : 13 h • Cuisson : 15 min
Ingrédients pour 4 à 5 pots :
600 g de quetsches
600 g de mirabelles
800 g de sucre cristallisé
1 citron
2 bâtons de cannelle
Préparation de la confiture de quetsches & mirabelles à la cannelle
Laver les fruits, les égoutter, les couper en deux et ôter les noyaux.
Placer les quetsches et les mirabelles dans un saladier avec le sucre, le jus du citron et les bâtons de cannelle.
Mélanger le tout et laisser reposer pendant une heure.
Verser le contenu du saladier dans une bassine à confiture ou un faitout.
Porter à ébullition et laisser frémir pendant une minute.
Transvaser dans le saladier, laisser refroidir, couvrir et entreposer au réfrigérateur pendant 12 heures.
Le lendemain :
Ce délai passé, verser les fruits dans le faitout, porter à ébullition et laisser bouillir pendant 10 minutes, en écumant régulièrement.
Ôter les bâtons de cannelle et verser la confiture dans des pots stérilisés. Visser le couvercle, retourner les pots et laisser refroidir ainsi.
Ranger les pots de confitures de quetsches-mirabelles à la cannelle dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.
Astuce : Vous pouvez glisser les bâtons de cannelle sur la paroi de deux de vos pots, pour les décorer.
Pourquoi les prunes sont-elles recouvertes d’une fine pellicule claire ?
Une pression du doigt et elle s’en va… Elle, c’est la pellicule qui entoure les prunes, quetsches et mirabelles lorsqu’elles viennent d’être cueillies. Son nom ? La pruine. Il s’agit en fait d’une couche protectrice sécrétée par le fruit, pour lutter notamment contre la chaleur. Composée de particules de cire, la pruine retient les levures et les bactéries qui entrent dans le processus de fermentation alcoolique. Pas de crainte cependant qu’elle transforme votre prune en schnaps ! Elle n’est pas toxique, mais mieux vaut rincer vos prunes – comme tous les fruits – avant de les déguster.
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
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