De juillet à octobre, c’est la saison du haricot coco de Paimpol. Il s’agit d’un haricot demi-sec cultivé en Bretagne. On reconnait ce haricot à sa gousse de couleur jaune paille, pouvant être marbrée de violet. Les graines contenues dans le haricot coco sont blanches nacrées et recouvertes d’une peau très fine.
Il faut compter un kilo de coco non écossés pour 4 personnes (environ 400 g écossés). Il se déguste en salade, en cassoulet ou en ragout et se garde au maximum deux jours dans le bac à légumes du frigo. L’idéal est de les emballer dans un torchon propre et sec.
L’astuce du chef Eric Fréchon : “Pour ne pas sentir la peau des haricots au moment de les déguster, on ajouter une pointe de bicarbonate de soude au début de la cuisson et on ne les sale qu’à la fin de la cuisson, pour ne pas qu’ils durcissent. J’adore les lier avec du pistou.”
On compte 100 kcal pour 100 g de cocos. Ils sont pauvres en glucides et ne provoquent pas de flatulences !
Le haricot coco serait arrivé d’Amérique latine en 1920, à bord d’un bateaux de la Royale (marine nationale française). Cultivé d’abord à Paimpol, il s’est étendue aux cantons limitrophes. Le haricot de Paimpol bénéficie de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1998.
Sources :
Site de la confrérie du coco de Paimpol
Gala Gourmand, septembre-octobre 2011
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
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