Il porte le même nom que son homologue européen, mais côté saveur, le basilic thaï n’a rien (j’insiste) de commun avec son cousin italien. Le goût du basilic thaï est plus frais, légèrement anisé, avec des notes d’estragon, de réglisse, de menthe… Il s’achète en épicerie asiatique. Je ne l’ai jamais encore croisé au supermarché. Je le trouve conditionné en pochettes plates, par bouquet d’une dizaine de branches. Le basilic thaï est fragile. Je le conserve 2-3 jours maxi, bien à plat, dans le bac à légumes de mon frigo. Ses feuilles flétrissent et brunissent avec le temps.
Le basilic thaï ne supporte pas la congélation (testée) et perd sa puissance aromatique lorsqu’on le sèche (testé également). Fresh is the best. Le plus pratique serait de pouvoir l’acheter en pot (pas encore trouvé). Cette recette de poulet au basilic thaï est une manière très simple de faire connaissance avec la saveur inimitable de cette herbe aromatique. J’utilise également le basilic thaï pour parfumer mes rouleaux de printemps et l’ajoute au dernier moment dans mes bouillons asiatiques. Et vous, le connaissiez-vous ?
Recette du poulet au basilic thaï
Préparation : 10 min • Repos : 1 à 12 h • Cuisson : 20 min
Ingrédients pour 2-3 personnes :
2 blancs de poulet
1 oignon
2 gousses d’ail
1 c. à soupe de nuoc mam
1 c. à café de sucre coco (ou de canne à défaut)
1 c. à café de purée de piment (sambal oelek)
2 branches de basilic thaï (et pas le basilic italien ordinaire !)
1 c. à soupe d’huile de colza
Ciboulette ou ciboule
Cacahuètes non salées, grillées
Préparation du poulet au basilic thaï
Dans un saladier en verre ou pyrex, réunir les gousses d’ail dégermées et pressées, le nuoc mam (sauce de poisson), le sucre de coco, la purée de piment (+ ou – selon les goûts) et la cuillère à soupe d’huile de colza. Mélanger.
Ajouter le poulet émincé, mélanger pour bien l’enrober de marinade et laisser reposer une heure minimum.
Emincer l’oignon et le faire fondre dans un wok avec un peu d’huile de colza.
Monter le feu et verser le poulet avec sa marinade.
Sauter sur feu vif jusqu’à ce que la viande soit quasiment cuite.
Ajouter alors les feuilles de basilic thaï entières (l’équivalent d’un demi mug, feuilles non tassées) et la ciboulette (ou la ciboule) émincée.
Sauter pendant encore une à deux minutes. Les feuilles de basilic thaï perdent leur volume.
J’ai servi mon poulet au basilic thaï avec du riz semi-complet et l’ai parsemé de cacahuètes bio achetées entières, décortiquées puis dorées à la poêle avant d’être grossièrement concassées.
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
Je ne connaissais pas le basilic Thaï, voilà chose faite!
Ce poulet doit être bien savoureux!!…. Hummm :)
Il est très parfumé grâce au basilic thaï et à une longue marinade ;)
Ça donne vraiment envie , bravo ! :)
Il faut vraiment l’essayer ! C’est un plat tout simple et très savoureux.
Délicieux et en plus, on voyage, bravo !
Merci Jeanne. Contente que la recette vous plaise :-)