Vous êtes sans doute déjà tombé sur l’ingrédient “quatre-épices” en réalisant une recette. La plupart du temps, on utilise un mélange tout prêt associant la muscade, la cannelle, le gingembre et le clou de girofle, avec quelques variantes (présence de poivre et de coriandre notamment). Pourtant, avant d’être un mélange, le quatre-épices est une plante, dont les feuilles d’un beau vert jade exaltent toutes ces saveurs à la fois. Nos amis réunionnais possèdent un jeune pied de quatre-épices dans leur jardin. A la Réunion, c’est un peu le laurier local. On en coupe une ou deux feuilles lorsqu’on souhaite parfumer un rougail ou un cari.
Je suis rentrée en métropole avec un stock impressionnant de quatre-épices (merci Nicol :-). J’ai mis les feuilles à sécher quelques jours, bien étalées sur des feuilles de papier journal. Je les conserve dans des bocaux en verre, afin de préserver leur saveur. Une fois la feuille sèche, il est possible de la broyer pour obtenir une poudre fine à utiliser avec parcimonie : elle est très parfumée.Pour le plaisir des yeux, voici quelques fleurs de la serre tropicale de Sabine :
Cookismo, c’est moi, Christelle Vogel. Alsacienne d’origine, élevée au kouglof et à d’autres recettes alsaciennes traditionnelles, je suis aujourd’hui convertie au sans gluten. Vous trouverez encore néanmoins sur mon blog des archives de mon ancienne vie culinaire :). J’ai dirigé la rédaction Cuisine du Journal des Femmes pendant 3 ans. Actuellement journaliste et consultante freelance, je collabore avec Vital Food, Top Santé, et d’autres sites de nutrition et gastronomie. Depuis février 2017, Monsieur Cookismo et moi vivons à Bordeaux.
Chouette découverte, merci pour le partage !
je viens juste de découvrir votre site ! et en voyant les feuilles ca me fait penser que j en ai un bocal rempli , je kifff surtout en arrangé, bravo
Nous étions à La Réunion il y a encore 6 jours!!!!!!!!!!
Et nous avons ramené un pied de 4 épices, il a très bien supporté le voyage dans la valise en soute, mon seul regret est de ne pas avoir fait pareil avec les orchidées qui sont magnifiques sur l’Ile!!!
… et notamment les orchidées dont sont issues la vanille bourbon !
Il n’est pas souhaitable de faire sécher un noble végétal dans du papier journal. En effet l’encre d’impression est d’origine minérale, donc très toxique de plus elle contient du solvant. Il vaudrait mieux utiliser une planche en bois ou une feuille de papier essuietout. Petit détail qui revêt une grande importance.
Merci pour cette précision, je n’avais pas pensé à ces éléments à l’époque du séchage.
Je reviens de la Réunion et j’ai ramené des feuilles. Je vais donc les sécher et les réduire en poudre. Merci du conseil